Le MoDem des hautes Alpes et les cantonales.

Suite à la réunion du Conseil départemental, le Mouvement départemental fait le communiqué suivant :

« Lors de son dernier conseil départemental, le Mouvement Démocrate des Hautes-Alpes a pris les décisions suivantes, concernant particulièrement les prochaines élections cantonales.

Il n’envisage pas de présenter des candidats à cette élection sous ses propres couleurs, mais se réserve la possibilité de soutenir tout candidat compétent et tenace, humain et proche des Hauts Alpins,  indépendant politiquement,  et capable de  traiter efficacement et  avec pugnacité les gros dossiers de la prochaine mandature.

Nous pensons particulièrement à l’économie créatrice d’emplois non délocalisables, au soutien énergique de l’agriculture locale, raisonnée ou biologique, en facilitant l’installation des jeunes agriculteurs et éleveurs, au développement des filières commerciales des productions locales, et bien évidemment, au maintien de tous les services publics en direction de l’éducation des jeunes et l’aide aux personnes âgées.

De plus les candidats soutenus devront œuvrer à l’amélioration de la loi sur la réforme des collectivités territoriales dont la mise en application est prévue pour 2014, dans le sens d’une meilleure prise en compte des besoins  et des souhaits de la population et du respect  de la pluralité des partis politiques.

Le Mouvement Démocrate des Hautes-Alpes souhaite très vivement l’émergence au sein du Conseil Général, d’une troisième force, capable d’éviter l’hégémonie d’un camp contre l’autre, d’agir en arbitre soucieux du bien commun plus que du maintien des élus en place, fort d’une réelle indépendance de pensée et d’action. Le MoDem rappelle également son attachement au mandat unique et, de préférence, pas à vie….

Il ne s’agit pas là d’une expression utopique, mais d’une organisation politique qui doit s’instaurer de toute urgence : l’actuel fonctionnement de cette instance ne correspond plus aux aspirations citoyennes de la population de notre département. »

Cette décision a été prise à la majorité des membres présents ou représentés lors du Conseil du 14 janvier.

Amitiés

Michel

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La dette publique française…?

Pour vous faire un ordre d’idée sur cette dette, quelque liens pour voir où nous en sommes dans cette spirale infernale :

sociétal.org ;

un autre encore :

cluaran ;

Bref, on y va tout droit, dans le mur.

Amitiés

Michel

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Message de Rémy Daillet-Wiedemann

Depuis que je l’ai reçu, je tiens à faire part aux adhérents MoDem d’un message envoyé par Rémy Daillet-Wiedemann, et ce, bien que je considère à n’avoir pas à prendre position dans une « affaire » qui s’est passée lors du Conseil national du 26 juin, (malheureusement, je ne dispose plus de compte-rendu), François Bayrou s’en était pris à Rémy, car il avait avec lui un appareil enregistreur, quand les débats étaient censés être à huis-clos. S’en était suivi l’expulsion du contrevenant et, bien sur, l’inévitable relation des faits dans la presse présente dehors pour entendre la conférence de presse qui devait s’en suivre.

De mon point de vue, ni l’un, ni l’autre ne sont exempts de reproche : RWD, (c’est moins long à écrire), n’a-t-il pas cherché à provoquer FB, FB, lui-même, n’a-t-il pas voulu écarter RWD, qu’il trouve un peu « encombrant », et sauté sur une trop belle occasion de le faire? Mais ce n’est pas le propos ici.

Même si, à titre personnel, je pense que porter l’affaire devant la justice, ne pouvait que nuire au Mouvement Démocrate,  je crois aussi qu’il est normal qu’un adhérent qu’on cherche à exclure puisse se défendre. Plus important encore, la démocratie, que promeut le Mouvement et que ses dirigeants ont tendance à oublier en interne,  exige que paraisse ce message, même s’il « met le doigt où ça fait mal ».

Le message :

Chers amis,

Du 3 au 8 décembre aura lieu le vote pour l’élection du président du mouvement, ou ce qui en tiendra lieu.

Comme vous le savez, j’ai posé le premier ma candidature, aujourd’hui aboutie.

Le procès que j’ai remporté face à François Bayrou m’a rétabli dans mon statut et lavé l’injure qui m’a été faite au Conseil national par François Bayrou lui-même, conseil dont le tribunal a aussi annulé ses décisions.

Ce procès a finalement dit à haute voix ce que la plupart d’entre vous pensent toujours aujourd’hui : le Modem n’est qu’un accessoire personnel. Avec moins d’adhérents que Kokopelli ou l’Association des Photographes Amateurs, le Modem a aussi une action moins efficace et moins utile.

L’année qui s’achève a vu nous quitter la tête haute Jean-François Kahn, Corinne Lepage et bien d’autres, avec pratiquement tous nos élus.

Les sites qui évoquent les départs sont nombreux, il suffit de faire une simple recherche sur internet (tapez « ils quittent le modem » ; pour vous en rendre compte).

La déroute est donc complète. Le Modem est dans le même état que la France : perte de confiance, perte de crédibilité, politique floue, dirigiste, personnaliste, oubli des questions de fonds… énorme potentiel humain sous-employé et dilution du pacte social.

François Bayrou a donc le projet de dissoudre le mouvement ou de le laisser mourir de sa belle mort. Ce que nous ne pourrons admettre.

Pour ceux qui se récrieront en faveur du Modem actuel, faisons une hypothèse : si François Bayrou était élu président en 2012, avec qui composerait-il son gouvernement? J’ai posé la question en début d’année. La réponse était admirable : avec le Nouveau-Centre, l’Alliance centriste ou Europe-Ecologie. Donc, à supposer que ces partis là acceptent (et tout cela fait beaucoup de « si » ), on ne recourra pas aux forces vives du Modem, tout simplement parce que celui-ci ne s’est pas donné; les moyens de faire monter de nouveaux talents. Regardez les photos d’il y a un an, d’il y a deux ans : que de pertes!

Faire un gouvernement avec des professionnels de la politique? Le politique, par ses interventions répétées, n’a fait depuis vingt ans qu’aggraver la situation de notre pays. C’est la société civile qui pousse en avant des solutions. Certes, la majorité des élus sont honnêtes et certains sont compétents ; mais l’atavisme, les puissances souterraines, les conservatismes, le marketing politique font que rien ne change.

En outre, depuis deux ans, les dirigeants du Modem ont montré de quelle manière ils entendaient gouverner. Nous, co-fondateurs du Modem, nous avons tous été chassés, d’une manière ou d’une autre. Jamais nos statuts n’ont été respectés. Jamais nos instances n’ont été autres que fantoches.

Tout a toujours été le fait d’un seul homme, captant tous les pouvoirs en ses mains et refusant quelque participation sérieuse que ce fût. Bref, je le répète, le Modem reflète la situation nationale de manière éblouissante… et triste bien sûr. La gouvernance du Modem a révélé ce que pourrait être une gouvernance de la nation, et tous ceux qui nous ont rejoint pour un projet ont fini par trouver inacceptables des pratiques. Du débat de fond, on est passé instantanément aux discussions de surface et aux chicaneries.

Le projet est essentiel. Les moyens qu’on se donne sont essentiels. La participation de tous est essentielle : elle est la substance du projet. C’est ce que François Bayrou n’a ni compris ni voulu. Nous-mpemes, en aval, ne pouvions plus solliciter nos adhérents en tant que présidents départementaux, parce que toutes nos initiatives étaient savamment détruites par le haut. J’aurai l’occasion de raconter tout cela le temps venu.

Lorsque je demandai à François Bayrou de promouvoir nos propositions, en particulier celles des Commissions d’adhérents, il me répondait : «Faire des propositions fait perdre des voix. Nous ferons des propositions, plus tard. » «Que veux-tu dire par plus tard?», demandai-je, interloqué. «Quand la campagne présidentielle aura commencé». La campagne présidentielle! éternelle obsession. C’était avant les régionales…

Je l’ai dit, à mon sens l’aventure de François Bayrou se résume en deux titres : Projet d’Espoir et Abus de Pouvoir. Tout est dit là.

La France et le Mouvement Démocrate restent à recomposer, ils doivent relever la tête, ils doivent retrouver le chemin de leurs vocations, qui se confondent. C’est d’abord et avant tout de placer l’Homme (c’est-à-dire la collectivité et non pas un individu seul) en vis-à-vis de toutes les recherches, de toutes les politiques, de tous les échanges.

Je ne regrette rien pourtant car s’il est une chose sûre, c’est que nous avons énormément appris. Je fais partie d’une génération qui n’a que peu d’intérêt pour le monde politique, qui connaît la difficulté et se méfie des idéologies. Qui aspire à un environnement et une existence harmonieux. Qui a appris à se battre sur tous les fronts de la vie, avec beaucoup plus d’expérience que ces éternels candidats à leur propre réussite. Ceux qui n’ont été qu’en politique ne savent rien de vos difficultés. Comment peut-on encore espérer que le politique puisse apporter une amélioration des choses? Je pense qu’il doit cesser d’agir sur sa propre initiative et doit demeurer dans l’acte final législatif et exécutif  de décisions préparées par les populations. Il faut changer le modèle pyramidal pour une participation. Il faut donc, en un mot synthétique qui mérite développement, changer de régime politique.

Je me présenterai donc, au moins pour le pluralisme. Sachant parfaitement que les instances supérieures du Modem tairont cette candidature, la rejetteront d’emblée. C’est cette candidature qui a provoqué la tentative d’éviction à laquelle j’ai échappé devant un tribunal de la République.

Les grands enjeux doivent coller aux grandes masses irréductibles que sont l’environnement, les questions de populations (démographie et migrations), la démonopolisation et la répartition des ressources et des richesses (éthique du developpement), les politiques internationales, les politiques de l’enseignement et de la culture.

Le meilleur moyen d’aboutit à de bons résultats est l’étude serrée des modèles qui réussissent dans le monde et leur transposition.

On peut dire, sans entrer dans un développement exhaustif, que le Modem est resté  trop franco-français, avec une très faible diversité et un positionnement international quasi-nuls : ses ambitions sont trop étriquées, il ne vise que la présidentielle de 2012. C’est un mauvais objectif d’abord parce que l’échec est très probable, mais surtout parce que là n’est plus la question : la présidence de la République française est une institution dépassée, de représentation et d’apparat.

C’est toute notre manière de voir qu’il faut renouveler. Il n’y a de crise que parce que les structures fabriquent de la crise en permanence, en réalité le monde dispose de tous les moyens pour un développement soutenable, et l’évidence de solutions innovantes qui s’imposent dans de nombreux débats ne passe pas au stade de décisions. Il y a, en un mot, des oligarchies qui verrouillent le système, sans forcément une intention omnipotente de nuire, mais par simple captation des pouvoirs et des moyens. Il n’y a pas essentiellement un groupe malfaisant de spéculateurs ou de possédants qui animent une dilution générale de la planète, il y a partout, de haut en bas, un être humain capable d’égoïsme partout où il pourrait la générosité. C’est culturel avant tout diront avec justesse les intellectuels, les acteurs de l’éducation, mais la culture passe par des pratiques différentes de toute la société humaine.

C’est de cela dont je voulais vous faire part.

Mais comme il est évident que ma candidature, comme d’autres, sera rejetée avec la plus mauvaise foi, je vous présente dès maintenant mon amical salut, pour vous retrouver inéluctablement dans quelques mois, lorsque la nécessité s’en fera sentir.

Rémy DAILLET-WIEDEMANN »

Je vous laisse seuls juges, tout en faisant remarquer, en admettant que Rémy ait tort sur la dissolution ou la mort du MoDem, que le Congrès nous engagera pour trois ans.

Amitiés

Michel

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Conseil National : projet de statuts

Indépendamment de la conférence de presse qui a suivi le Conseil national de ce samedi 13, dont vous pouvez retrouver la vidéo et la teneur sur ce lien, un communiqué de Marc Fesneau est parvenu sur ma messagerie privée :

Communiqué de Marc Fesneau
Chers amis,
Conformément à nos statuts et après approbation à l’unanimité des votes du Conseil national de ce jour, j’ai le plaisir de vous transmettre le projet de statuts (texte provisoire sous réserve de consolidation) qui sera soumis aux votes de la conférence nationale et à l’approbation du congrès.
Restant à votre disposition, je vous prie de croire à l’assurance de mes plus cordiales salutations.
Marc FESNEAU
Secrétaire général du Mouvement Démocrate
m.fesneau@lesdemocrates.fr

Un conseil utile, lisez bien ce projet de statut, car, à mon avis, mais ça n’est que mon avis, il est en soi un nouveau recul de la démocratie interne :

– disparition de la collégialité présidentielle départementale ;

– pour toutes les élections locales aussi bien que national, le Conseil national devra se prononcer sur les candidatures proposées par les départements.

Certes, la collégialité a montré certaines limites, mais, en général, s’il y a des problèmes, la faute n’en incombait qu’à une seule personne, et, généralement, au président lui-même,  qui considérait être le seul à pouvoir décider. Maintenant ce sera le cas, et j’imagine les dérives par rapport aux intérêts du dit président dans le paysage politique local, quitte à ne pas tenir compte des décisions du Conseil départemental et de l’ensemble des adhérents. Bref, ne va-t-on faire pire que mieux?

En ce qui concerne les candidatures aux élections, ne pouvait-on pas demander aux adhérents de voter pour celui qu’ils préfèrent voir les représenter, surtout en ce qui concerne les élections locales. En effet j’imagine mal un conseiller national de Paris se prononcer sur la candidature d’un adhérent des Hautes Alpes dans un canton dont le conseiller national en question ignore jusqu’à  l’existence.

A vous de juger, en tout cas.

Amitiés

Michel

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Situation du MoDem en PACA

Une petite analyse de la situation du Mouvement Démocrate dans notre région est apparue indispensable suite à la venue de Marc Fesneau dans deux de ses principaux départements, et, prétendre que tout va bien dans le meilleur des mondes au MoDem, serait un mensonge des plus grossiers. Dans notre région, qui fait figure de mauvaise élève, le score aux européennes a permis l’élection, de justesse, de Jean Luc Bennahmias, mais est resté inférieur à la moyenne nationale. Certes, l’euro-région comprenait aussi la région Rhône-Alpes, mais tout de même…. Les élections régionales ont été en dessous de tout, chez nous : si le score national (un peu plus de 4%), est désastreux, que dire des 2,51% dans la région!!!<br/>

Une véritable catastrophe!!! Il n’est pas question de chercher des responsables, ce n’est pas le sujet ici. Cependant force est de constater que beaucoup de Mouvements départementaux sont en proie à la désorganisation, suite aux démissions de présidents, de vice_présidents et conseillers départementaux.

Bien sur, notre région n’échappe pas à ce phénomène, et, Marc Fesneau s’est déplacé dans le Var le 25 octobre et dans les Alpes Maritimes le 26. Etant donné l’importance de ces départements, en terme de nombre d’adhérents, il fallait relancer l’activité du Mouvement Démocrate dans ces territoires.

Cependant la situation est différente pour l’un et l’autre. Dans les Alpes Maritimes, après la démission du président, de nouvelles élections ont eu lieu et le département s’est rapidement réorganisé. Pour le secrétaire général du Mouvement Démocrate, il ne s’est agi que d’apporter une nouvelle dynamique à l’action du Mouvement alpin-marin, (voir le compte-rendu images-en attendant le compte-rendu complet sur le site départemental.

Dans le Var, la démission du président n’a pas donné lieu à de nouvelles élections, et ce département, (divisé dès la naissance du MoDem), a été placé sous tutelle du siège. A l’heure où cet article est écrit, aucun compte-rendu n’est diffusé. Toutefois, vous avez la possibilité de voir la convocation adressée aux adhérents par Marc Fesneau à l’aide de ce lien .

Qu’en est-il pour les autres départements? Silence radio pour les Bouches du Rhône, sauf pour Jean Luc Bennahmias, député européen, vice-président du MoDem et co-président du Mouvement départemental des Bouches du Rhône, de Christophe Madrolle qui a ouvert une page sur Facebook, et vient d’être nommé secrétaire général-adjoint du Mouvement Démocrate, (à ce propos, il serait bon de se demander pourquoi ce n’est pas lui qui est intervenu au niveau régional, le mieux étant de croire que le siège ait considéré qu’il pouvait ne pas être objectif, étant partie prenante au niveau régional), et certains blogs de militants. Quant au Vaucluse, tout semble fonctionner correctement, du moins si on en croit la vitalité du site départemental. Des rumeurs, qui ne restent que des rumeurs, certes, mais il existe un proverbe qui dit qu’il n’a pas de fumée sans feu, annoncent une baisse considérable du nombre d’adhérents dans ces départements. Un « état des lieux » serait nécessaire pour faire un point sur ce nombre, pas uniquement au plan régional, mais aussi au plan national, et ne tenant compte que des renouvellements et des nouvelles adhésions au moment de ce « comptage ».

Quant aux deux autres, les « petits poucets » que sont les Alpes de Haute Provence, et les Hautes Alpes, dont le nombre d’adhérents n’était déjà pas bien grand, démographie oblige, ce même nombre d’adhérents s’est réduit comme peau de chagrin. A titre d’exemple, dans les Hautes Alpes, département où je réside, le nombre de conseillers départementaux a été réduit de moitié, sans parler du collège présidentiel où, fidèles envers et contre tout, sans pour autant être des bisounours, (expression à la mode), et que certains qualifient d' »intégristes », par rapport à leur intransigeance vis à vis de l’esprit démocratique qui doit présider à l’action du Mouvement départemental, (le président en a fait les frais de par son attitude anti-démocratique), seuls, deux vice-président(e)s sont encore en poste. Pour les Alpes de Haute Provence, plus rien ne se passe, le site départemental en est revenu à sa version de 2007, la seule satisfaction à enregistrer étant l’élection de Cédric Crété au bureau national des jeunes démocrates, et, c’est tant mieux dans la mesure où il représente l’avenir dans ce Mouvement départemental.

La situation de ces 2 départements aurait, peut-être aussi, nécessité l’intervention de Marc Fesneau, ou, à tout le moins, de son adjoint, notamment, quand on sait que la presse locale, ne prêtera attention au Mouvement départemental haut-alpin que si une « personnalité » intervient.

Bref, une région où le Mouvement est bien malade, il suffit pour s’en convaincre d’aller sur le site régional, resté sur la dernière intervention de Catherine Levraud au lendemain du premier tour des régionales,  ici. Il est vrai que le Var et les Alpes Maritimes sont des départements où il est d’autant plus important de « relancer la machime », mais le siège doit-il négliger les départements moins importants, tout en sachant que les petits ruisseaux font les grandes rivières, et, surtout, tout en sachant que le MoDem doit trouver sa place dans les milieux ruraux où il a tout à gagner, et ne pas intervenir dans les départements où tout semble se passer correctement, alors que la diminution du nombre d’adhérents peut poser certains problèmes?

Amitiés

Michel

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Retour à un blog plus personnel

Le site du MoDem Hautes Alpes n’était pas encore achevé au moment du lancement de la campagne pour les régionales, il avait été d’utiliser mon blog pour cette campagne.

Le site officiel du Mouvement départemental est achevé depuis 3 mois, les régionales se sont déroulées avec un score affligeant pour notre Mouvement.

Donc, ce blog retourne à sa raison d’être première, à savoir, toutes les réflexions que m’inspire ma vie de militant.

Amitiés

Michel

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Appel du MoDem PACA

Un appel de Catherine Levraud :

Déclaration du Mouvement Démocrate PACA en vue du second tour de l’élection régionale.

Marseille, le 16 mars 2010

Le Mouvement Démocrate appelle à un sursaut républicain face au score du Front National au premier tour des élections régionales.

Au plus les électeurs iront voter au second tour, au plus le score du Front National sera minimisé.

D’autre part, le Mouvement Démocrate remercie l’ensemble des électeurs qui lui ont fait confiance lors de ce premier tour de scrutin. En outre le Mouvement Démocrate ne donne pas de consigne de vote pour le deuxième tour des élections régionales.

Catherine Levraud

Christophe Madrolle

Pour ceux qui lisent ce blog et ne sont pas de la région, il faut savoir que le score du FN dépasse les 20%.

Bien sur, ça revient à voter pour l’un des partis qui représentent ce bipartisme de fait dont nous ne voulons plus, mais devant ce cas de figure, il est plus important d’éviter que nos concitoyens se tourne vers les extrêmes que de les empêcher de céder au « confort électoral » du bipartisme.

Amitiés

Michel

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Réunion publique à Briançon

RÉUNION PUBLIQUE

Le MOuvement DEMocrate des

Hautes Alpes

tiendra une réunion publique le :

11 mars de 18h à 20 heures

Salle des associations à BRIANÇON

(à côté du théâtre le cadran)

En présence de la tête de liste des Hautes Alpes

Marie LEPREVOST

et des membres de la liste départementale

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Républicain?…Ah, bon!

La préfecture de Région envoie les invitations !!!

On est plus à une énormité près ! En pleine période de réserve préfectorale (tradition républicaine forte à la veille des élections), le président Sarkozy fait envoyer par la Préfecture de Région Franche-Comté les invitations pour l’opération électorale visant à promouvoir son candidat régional et ses colistiers du Haut-Doubs, mardi à Pontarlier.

Les heureux invités du show électoral du président, rebaptisé « table ronde avec les acteurs économiques », sont invités à confirmer leur présence par mail auprès…de la préfecture de Région bien sûr !!

Quel mépris pour nos institutions républicaines ! Quel détournement des moyens de l’Etat !

Nous invitons tous les républicains et démocrates, attachés à l’impartialité de l’Etat, notamment en période électorale, à faire comprendre ce qu’ils en pensent au Préfet de Région. Pour cela, envoyez un message (poli svp) à l’adresse mail réservée aux vrais invités:

invitation@doubs.pref.gouv.fr

Envoyez ce message à tout votre carnet d’adresses. Faites envoyer un message par tous vos amis !! IL faut que cette boite mail sature en quelques heures. Faites du buzz !!!

Merci à tous pour cette mobilisation dont l’unique but est la défense de notre idéal républicain.

Message lu sur Facebook, en provenance du groupe « Soutien à Christophe Grudler ». Christophe Grudler est la tête de liste régionale du MoDem en Franche-Comté, ce message est donc, à priorité, loin d’être négligeable quant à la conception que Nicolas Sarkosy se fait de la république!!!

Amitiés

Michel

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Rencontre avec l’UPE05

EXPOSE ECONOMIQUE UPE 05

Le 22 février, Marie Leprévost, tête de liste départementale du MoDem, a rencontré les représentants de l’UPE 05 pour y exposer le programme du Mouvement Démocrate concernant les entreprises, notamment en matière d’aides, de participation à leur développement, en tenant compte et du développement durable et du volet social,notamment l’emploi.

Une première question se pose : faut-il recentrer la région sur ses compétences premières?

C’est une nécessité que d’approfondir la décentralisation pour ancrer la région dans les fonctionnements locaux, en étendant ses compétences à quelques secteurs, notamment, en matière d’orientation scolaire, et avec un droit de regard sur les politiques d’urbanisme.

Le plan actuel, (2007-2013), a 4 objectifs : la compétitivité, l’attractivité, le développement durable et la cohésion sociale. La compétitivité doit être remplacée par la recherche de débouchés locaux en priorité, et l’attractivité doit se faire par la recherche sur place de nouveaux entrepreneurs,(demandeurs d’emploi, par exemple), en les aidant à s’installer. Le respect du développement durable conditionnera les aides, suivant des règles de base à instaurer. Un emploi solide est la base même de la cohésion sociale.

La deuxième question concerne le soutien au développement économique qui se fera par l’innovation et la recherche :

par les propositions des entrepreneurs eux-mêmes, car les demandes doivent venir de la base ;

par les informations qui seront données par un centre de ressources publiques qui aura des points d’informations dans chaque grande localité, et une maison de l’entrepreneur installée dans une chambre consulaire ;

par les finances, aussi. La création d’un établissement public financier est à mettre en oeuvre pour l’investissement dans les entreprises, sous conditions d’activité durable et d’innovation. Il faut recalculer des avantages fiscaux en instaurant un « crédit d’impôt recherche pour les TPE et PME-PMI. Les brevets déposés en France par des chercheurs résidents ne seront pas soumis à l’impôt sur le revenu durant un temps à déterminer. Des offres de micro-crédit sont à instaurer pour les TPE et les auto-entrepreneurs . Dans les aides allouées, il doit être tenu compte de la prise de risques en innovation. Les impôts sur les sociétés seront modulés en fonction des investissements productifs et des créations ou suppression d’emplois. Les grands groupes qui licencient verront leur cotisation chômage augmenter. La Région s’engage à augmenter le budget de la recherche de 5% par an. La mauvaise utilisation des subventions européennes dans notre région est un sujet à revoir ;

– par le fonctionnement qui conditionnera les aides aux entreprises suivants les critères : réassurer les fabrications délocalisées par la recherche d’une consommation locale ; la création d’un maillage de sous-traitance géographiquement restreint et encourager la création dans les entreprises qui manquent dans ce réseau de sous-traitancel’introduction de l’élément « local » dans l’attribution des marchés : mieux disant plutôt que moins-disant ; l’émergence de l‘idée de solidarité dans le monde économique par moins de concurrence interne à la région ; l’organisation d’un lien régulier avec la Recherche et l’Université par une information régulière faite aux entreprises pour permettre leur évolution ;

– par la main d’oeuvre, en relançant l’actionnariat salarial, (SCOP), car la maturité sociale peut le permettre actuellement. L’établissement d’un plan de carrière à partir de 40 ans est une nécessité, en y incorporant la formation continue, les changements de profession, l’âge de départ en retraite souhaité, en fonction de son montant accepté et non plus à partir d’un âge imposé, avec le système par points qui intègrera les activités bénévoles. L’entreprise qui démarre se verra exonérée de charges pour 1 ou 2 emplois. La région participera à un plan jeune en payant ½ SMIC pendant 1 an pour les moins de 25ans, ce qui leur assurera une première expérience professionnelle.

La troisième question aborde le thème de la pression fiscale. Les transferts de fonds d’Etat vers la région à concurrence des compétences transférées devront être accélérés jusqu’à l’autonomie financière de la région. Ensuite, il faudra passer à la diminution des impôts directs vers l’état et, peut-être, augmenter les impôts vers la région, sans doute mieux compris par la population.

En fonction de ce programme, qu’elles seront les priorités pour la région :

l’emploi, la création d’entreprises, la formation des jeunes, (d’où l’intégration de l’orientation scolaire dans les compétences régionales), et des adultes. Et doit-on associer les partenaires économiques aux décisions régionales? Non, car ce sont eux qui doivent faire la politique régionale. L’élu n’est qu’une courroie de transmission et de proposition. Il doit se mettre au service des citoyens qu’il représente. Dans cette optique, il faut instaurer une permanence régulière et locale pour prendre les demandes et rendre compte de l’activité et des résultats obtenus par les élus.

En conclusion, pour que ce programme soit respecté, le conseiller régional devra éviter le cumul des mandats pour assurer pleinement sa fonction. Le travail doit se faire en concertation avec les élus de toutes les tendances politiques, pourvu que les projets aillent dans l’intérêt général. Le soutien aux projets « complets », (emploi, respect de l’environnement, innovation, en lien avec d’autres régions européennes, etc…) ne doit pas se voir que sous l’angle financier. La solidarité inter-départements, mais aussi entre régions françaises, doit être facilitée.

Pour notre département, en particulier, son accès doit être perfectionné, (faut-il prolonger l’A51, ou aménager les axes existants?), et développer le ferroutage ; une aide à la reconversion des entreprises locales de transports de marchandises doit être mise en place. En matière de traitement des déchets du département, il faut étudier la possibilité d’un traitement et d’un recyclage local qui induirait la création d ’emplois.

Amitiés

Michel et de Marie Leprévost (qui m’a donné la trame de ce texte publié avec son accord)

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