Législatives : la déroute !

Dire qu’il fallait s’y attendre serait faux. Nous avons espéré un bien meilleur score, en tout cas, au moins de 5%. Nous en sommes, piteusement, à 1,76%.
Naturellement, ça implique une remise en question sur le fonctionnement du Mouvement Démocrate, tant en interne qu’en externe. Une mise à plat des problèmes est une nécessité, et, les instances nationales doivent se remettre en question.
En interne, et, sans viser qui que ce soit, il faudrait que nos dirigeants descendent de leur bulle parisienne, et viennent le plus souvent possible nous rendre visite, pas simplement lorsqu’il y a des élections. L’organisation d’un Congrès extraordinaire est nécessaire pour une mise à plat de l’ensemble des problèmes, avec la possibilité pour l’ensemble des adhérents de pouvoir participer aux débats et voter les motions qui seront présenter.
La stratégie d’indépendance a montré ses limites, surtout quand nos concitoyens ont tendance à se réfugier dans le bipartisme, en éludant ainsi les problèmes qui viendront surement troubler leur vie quotidienne. L’indépendance, certes, mais avec une stratégie d’alliances électorales au coup par coup, et décidée au niveau local et non entre les appareils de partis, tant il est vrai que la diversité des opinions au sein même du Mouvement Démocrate, fait que vérité à Paris, ne l’est pas à Toulouse, Marseille ou Lille ou d’un département à l’autre.
En interne, les dirigeants nationaux doivent se rendre compte de ces différentes situations sur le territoire et prendre les décisions en fonction de tout ça, et d’où l’importance de la tenue d’un Congrès extraordinaire.
Malgré tout, avec l’espoir d’un second tour qui soit favorable à 2 ou 3 de nos 8 candidats restant en lice, tout ça ne pourra être mis en place qu’après le 17 juin. Mais tout devra être fait pour que cette remise en question soit faite dans la foulée.
Amitiés
Michel